Le crime environnemental sous l’angle de la théorie économique
Avec les impacts de plus en plus évidents causés par le changement climatique et aussi par l’action humaine directe, les dommages environnementaux et/ou les crimes sont devenus monnaie courante. En ce sens, l’économie nous permet d’analyser le phénomène sous un angle différent à travers la théorie économique du crime de Gary Becker (1968), considérant que la pratique du crime environnemental peut survenir à partir d’une décision rationnelle de l’agent lors de la pondération des coûts et des avantages.
Becker (1968)¹ considère l’activité criminelle comme une branche de l’économie, des agents, que ces individus, institutions ou entreprises, par exemple, décident de commettre un crime ou non en considérant que les bénéfices dépassent les coûts de l’action. Les gains peuvent être monétaires ou par une perception d’utilité ou de satisfaction accrue de l’agent, de sorte que la criminalité environnementale peut être analysée dans cette perspective, en considérant une analyse des coûts par rapport aux avantages à travers ce qui est établi comme crime ou dommage environnemental par la législation actuelle. Le coût comprendrait la punition, la probabilité d’être identifié et puni et/ou d’éventuelles sanctions directes ou indirectes.